Les syndiqués de la Société québécoise du hashish (SQDC) se sont mobilisés ce vendredi devant le bureau de circonscription de François Legault, à l’Assomption. Ils demandent au premier ministre d’intervenir dans «ce conflit qui ne cesse de s’éterniser».
Près de 300 employés représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont amorcé un mouvement de grève en mai 2022. Les salariés réclament une bonification de leur rémunération, qui s’élève à 17 $ par heure, ainsi que l’accès à des avantages sociaux dans le cadre de leur emploi.
Ils ont aujourd’hui pu compter sur le soutien de plusieurs organisations syndicales ainsi que sur celui de la nouvelle présidente de la FTQ, Magali Picard.
«Neuf mois à la rue, c’est assez! La SQDC doit revenir à la desk de négociation et déposer des offres raisonnables et acceptables. Les travailleurs et travailleuses doivent être fiers de leur employeur, de travailler pour cette société d’État. Mais actuellement, pressure est de constater que ce n’est pas le cas. Le premier ministre a le devoir de rappeler à l’ordre la société d’État», a déclaré la présidente de la FTQ.
Les négociations sont au level mort depuis que 94 % des membres du syndicat ont refusé une offre de la partie patronale le 6 décembre dernier.
«Si on veut que le Québec devienne aussi riche que l’Ontario, il faudrait que la SQDC offre des salaires décents. Nous, nous sommes disponibles pour négocier. Nous souhaitons retrouver nos emplois, mais également vivre dignement de notre travail», a déclaré David Clément, président du Syndicat des employés de la SQDC.
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