L’organisme Ruelle de l’avenir se réinvente et s’adapte aux nouvelles réalités depuis maintenant plus d’un an. Récemment, la directrice générale a bénéficié d’une bourse offerte par Énergir lui permettant de suivre une formation conçue pour outiller les gestionnaires à faire face aux défis du contexte économique actuel.
L’organisme à however non lucratif Ruelle de l’avenir offre des ateliers à caractère pédagogique à plus de 65 courses d’écoles primaires sur le territoire du Centre de providers scolaire de Montréal (CSSDM). De plus, des activités d’apprentissages sous forme ludiques sont offertes en dehors des heures de classe. Différents camps destinés aux familles et aux adolescents ont aussi lieu pendant l’été et la semaine de relâche.
L’OBNL est située dans le Centre-Sud de la ville, mais couvre de nombreux arrondissements, dont Le Plateau-Mont-Royal, Hochelaga-Maisonneuve et Rosemont.
Formation
En collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce, l’entreprise de distribution de gaz naturel Énergir a récemment développé l’initiative Entreprendre l’avenir, mettons nos énergies en commun pour venir en aide aux PME. Dans le cadre de celle-ci, 46 dirigeants d’entreprises ou organismes du Québec ont pu recevoir une formation virtuelle subventionnée étalée sur huit semaines. La directrice générale de la Ruelle de l’avenir, Francyne Charette, a pu en bénéficier. Elle dit en avoir retenu plusieurs outils qui pourront lui servir dans la gestion de son organisme à however non lucratif.
«Le fait d’entendre d’autres gestionnaires du Québec s’exprimer et partager des informations était très nourrissant puisqu’ils vivent une réalité similaire à la nôtre à trigger de la state of affairs actuelle. Je vous avoue que je termine avec mon coffre à outils de gestion renouvelé», soutient-elle.
La imaginative and prescient a été un thème abordé dans la formation qui a particulièrement interpellé Mme Charette.
«À la Ruelle de l’avenir, on est en plein renouvellement de notre plan stratégique. Je suis donc allée chercher des outils, mais aussi de la matière à réflexion pour alimenter notre recherche», ajoute-t-elle.
Ajustements
Avant l’arrivée de la pandémie, l’organisme accueillait les courses complètes d’élèves accompagnés de leur professeur dans ses locaux sur une base hebdomadaire pendant 20 semaines. La durée des ateliers était de 90 minutes. Les responsables allaient même les chercher et les remmener à l’école en autobus. Le tout aux frais de la Ruelle de l’avenir.
Les écoles du CSSDM à 40 minutes de distance ou moins sont celles qui étaient reçues. Les autres étaient trop loin et auraient rendu le trajet d’autobus un peu lengthy pour les enfants. De plus, il fallait s’assurer de bien rentrer dans l’horaire scolaire.
Toutefois, la crise sanitaire a obligé l’organisme à however non lucratif à complètement changer sa façon de faire et de créer une formule hybride au cours des 14 derniers mois. Des vidéos des ateliers ont été tournées et sont envoyées aux enseignantes une semaine sur deux.
Lorsque les mesures sanitaires le permettent, les intervenantes se rendent aux écoles pour offrir les ateliers en présentiel durant la deuxième semaine. Sinon, elles font des vidéos en direct, qui sont présentées aux enfants. Une boîte contenant tout le matériel pour expérimenter avec les activités parvient aussi aux courses avant chaque séance.
«L’expérimentation, c’est ce qui nous définit. Les enfants vont expérimenter pour mieux comprendre la matière. Par exemple, lorsque l’on traite d’ADN, ils vont extraire de l’ADN de fraise. On n’est pas dans la pédagogie magistrale. Les élèves bougent beaucoup», explique Mme Charette.
Les ateliers offerts couvrent une panoplie de matières, dont la science, la robotique, la littérature et la radio. Les intervenantes y incitent les jeunes à être actifs et les apprentissages se font davantage par la pratique que la théorie. L’objectif principal est d’encourager la persévérance scolaire.
Comments