La députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, affirme être d’accord avec la décision du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, d’interdire les locaux de prière dans les écoles secondaires et primaires. Sa place a clairement été annoncée hier à l’émission Tout le monde en parle.
«La mission fondamentale de l’école, c’est d’abord et avant tout l’enseignement», a-t-elle déclaré. Bien qu’une obscure récente de demandes d’accès à des locaux de prières dans les écoles du Grand Montréal provienne davantage d’élèves de confession musulmane, Mme Rizqy affirme ne pas s’opposer à une faith en particulier. «On n’en veut aucune», précise-t-elle.
En plus du principe de laïcité des écoles, c’est le principe de l’égalité homme-femme qui influe sur la place de la députée, alors qu’elle l’a énoncé au passage des cas où les temps de prières dans les écoles entre hommes et femmes ont été séparés.
C’est des affaires qui sont déjà acquises, puis on ne veut pas retourner en arrière là-dessus
Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent
Souhaitant que «l’État ne se mêle pas de la faith» et vice versa, la députée libérale affirme tenir à séparer «le savoir et le croire». Elle n’a pas retourné la demande d’entrevue de Métro.
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