Le gouvernement du Québec aurait mis les outils nécessaires à la disposition de la ville de Montréal pour lutter contre la violence armée, estime le ministre québécois de la Sécurité publique, François Bonnardel. La nouvelle est rapportée par Radio-Canada.
Après un cri du cœur du président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur en janvier, par rapport au manque de personnel au SPVM, les outils que le gouvernement aurait fournis à Montréal visent essentiellement l’acquisition et la rétention de personnel.
Avec le projet de loi 14 déposé par le ministre Bonnardel, par exemple, le SPVM pourra bientôt trouver du personnel en dehors des bassins de diplômés des écoles de police. La nouvelle mesure permettra au service de police de remplir ses rangs avec des civils ayant une experience pertinente pour certains domaines de travail. Si un modèle similaire est notamment employé par le FBI aux États-Unis, il s’agit d’une première au Québec.
La diplomation d’une première cohorte unique au SPVM de 72 aspirants policiers d’École nationale de police du Québec (ENPQ) devrait aussi aider la ville à assurer la sécurité publique. Cette cohorte spéciale, qui a reçu un entraînement de 18 semaines plutôt que les 15 habituellement exigées par l’ENPQ, représente un investissement annuel de trois tens of millions de dollars, aurait mentionné M. Bonnardel à Radio-Canada. Celle-ci devrait être en patrouille dans les rues de Montréal dès la semaine prochaine.
Un autre investissement majeur du gouvernement provincial est celui qui, à hauteur de 150 hundreds of thousands de dollars, a été injecté dans le programme nationwide CENTAURE qui vise à contrer le trafic des armes à feu. Le programme permettrait de financer des équipes du SPVM spécialisées pour combattre la violence armée.
M. Bonnardel croit que tous les outils nécessaires sont en place et qu’il est maintenant du ressort de la ville de «faire le travail», rapporte Radio-Canada.
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