WASHINGTON — Le président américain Barack Obama a demandé mardi à Donald Trump de bien vouloir «cesser de pleurnicher» après que le candidat républicain ait de nouveau allégué que tout a été mis en place pour assurer sa défaite lors du scrutin présidentiel du mois prochain.
M. Obama a invité M. Trump à plutôt s’adresser directement à l’électorat américain pour tenter de conquérir des votes.
Le président a fait ces commentaires lors d’une conférence de presse avec le premier ministre italien Matteo Renzi, à Washington.
M. Obama a déclaré que rien ne permet de croire à une fraude répandue et que cela en dit lengthy au sujet de M. Trump de l’entendre se plaindre ainsi avant même la tenue du vote.
Si un candidat se met à pleurnicher avant que la partie ne soit terminée, a dit M. Obama, «alors vous n’avez pas ce qu’il faut pour occuper (la présidence)».
Le président a également déclaré que les compliments adressés par M. Trump au président russe Vladimir Poutine sont «sans précédent» dans l’histoire politique américaine. Il s’est ensuite inquiété de voir d’autres politiciens républicains se ranger derrière M. Trump dans ce file.
M. Trump a déclaré que M. Poutine est un «chief fort» et promis un rapprochement avec la Russie. Il n’a pas non plus exclu de rencontrer M. Poutine avant l’inauguration du prochain président.
Plus tôt pendant la journée, M. Trump avait lancé une série de messages sur Twitter pour prévenir que sa défaite éventuelle passerait à l’histoire comme «l’année où les États-Unis ont perdu leur indépendance». Il a aussi promis de «drainer le marais» de corruption qu’est devenue la capitale, Washington.
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