Opinion – Rejouer à Fallout 3 ne fait que me rappeler à quel point je déteste Fallout 4

Metro Montreal

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J’ai l’impression que tous mes textes des deux derniers mois ne font que vanter les consoles Xbox, mais pour citer un ex-premier ministre canadien : que voulez-vous?

Je suis tombé en amour avec le Recreation Move de Microsoft.

Le week-end dernier, n’ayant pas grand selected de prévu (à half du ménage à faire, donc rien d’essential), j’ai décidé de me replonger dans Fallout three, l’un de mes jeux favoris de tous les temps. Tout cela grâce au Recreation Move qui l’émule, avec une résolution augmentée et des temps de chargement largement réduits.

Je ne prétends pas que c’est le meilleur jeu de tous les temps (les visages des habitants du Capital Wasteland sont plus terrifiants que n’importe quel Tremendous Mutant), mais c’est un jeu qui occupe une place spéciale dans mon coeur de gamer.

Je n’y avais pas rejoué depuis que j’avais obtenu le trophée Platine quelque half en 2009. C’est donc intéressant d’y rejouer 12 ans plus tard, avec mes yeux de joueur qui en a vu bien d’autres depuis.

Et puis, est-ce que Fallout three passe le check du temps?

Plus que Fallout four, en tout cas.

Avant que Bethesda ne devienne Bethesda

Le Bethesda de 2008 n’était pas du tout le développeur qu’on connait aujourd’hui. À l’époque, le studio développait surtout des jeux PC, mis à half quelques exceptions (un jeu de course, un jeu de bowling et les épisodes three et four de The Elder Scrolls).

Bethesda n’était pas encore le gigantesque développeur-éditeur qu’on connaît aujourd’hui. Ils étaient surtout connus pour la série Elder Scrolls, mais un Elder Scrolls avant que Skyrim ne devienne l’un des plus grands succès de tous les temps.

Ils créaient donc des jeux pour les nerds, par des nerds.

Cette différence se ressent dans Fallout three. Les systèmes ne sont pas encore aussi complexes que ceux qu’on retrouve dans Fallout: New Vegas, mais ça reste un RPG très inspiré par les jeux de rôles PC et encore plus par les jeux de rôle de desk.

La façon dont vous investissez vos factors compte; certaines quêtes peuvent vous être inaccessibles si vous n’avez pas assez de charisme ou de drive, par exemple. Et les choices sont nombreuses pour résoudre les quêtes, tout dépendant du personnage que vous avez décidé de créer.

Vous voulez incarner un arnaqueur à la langue bien pendue? C’est potential. Vous pourrez mentir pour convaincre les NPCs que vous avez complété une quête (alors que vous étiez en practice de savourer un Nuka-Cola dans votre luxueux appartement de Tenpenny Tower), ou laisser des mercenaires se taper la sale besogne à votre place.

Fallout four : un jeu de tir

Fallout four n’offre ces choix qu’en floor. Au remaining, Bethesda a créé en 2015 un jeu de tir avec des éléments RPG, bien plus qu’un RPG avec des fusils.

Dans la vaste majorité des quêtes, il n’y a qu’une seule façon de s’en sortir : tirer tout ce qui bouge. Un joueur a quand même réussi à compléter le jeu sans commettre de meurtres… en créant un personnage qui incite tout le monde à s’entretuer.

On est loin des runs pacifistes de Fallout three et New Vegas.

Non, Bethesda a voulu rejoindre un public plus giant en créant un jeu bien plus axé sur le tir et la development de villages qu’un jeu de rôle où on calcule soigneusement les factors investis pour créer un personnage distinctive.

Tant mieux pour le grand public, mais tant pis pour les nerds.

Écrire son histoire

Si je joue à des jeux de rôles, c’est pour le scénario, pas pour les séquences de tir. D’ailleurs, on va se le dire, le maniement des armes dans Fallout three est toujours aussi insatisfaisant qu’il l’a toujours été. Si je veux jouer à un shooter, je vais jouer à Doom, un autre jeu publié par Bethesda qui fait bien mieux le travail.

Fallout three, même s’il n’a pas la profondeur scénaristique de sa suite, New Vegas, demeure à des kilomètres au-dessus de Fallout four.

Permettez-moi de vous donner deux exemples.

Fallout three

J’arrive à Rivet Metropolis, une ville construite dans un porte-avion abandonné. Si c’est l’une des villes les plus sécuritaires de tout le Capital Wasteland, il reste que tout n’est pas calme.

On y trouve plusieurs quêtes optionnelles et obligatoires, mais également des quêtes non-marquées qui ne sont là que pour donner l’impression d’habiter un monde vivant.

Je rencontre Mister Lopez, un vieil homme dépressif. Sa femme et son enfant ont été tués par des Raiders, et il se despatched coupable de n’avoir pu les protéger, et il considère qu’il n’a plus de raison de vivre.

Chaque jour, il passe de longues heures sur le pont du bateau à contempler le suicide.

J’ai également rencontré Ted Strayer, un jeune homme nouveau-venu à Rivet Metropolis qui a toujours vécu seul. Il est sympathique, mais on voit bien qu’il n’est pas le Salisbury Steak le plus dégelé de la boîte.

J’ai donc rejoint M. Lopez sur le pont pour lui proposer de consacrer le temps qui lui reste à servir de determine paternelle pour Ted, ce jeune homme qui en a bien besoin.

L’homme a finalement décidé de redescendre à sa chambre pour considérer la suggestion, renonçant, du moins temporairement, au suicide.

Il n’est pas guéri. Une seule phrase ne suffit pas à guérir une dépression. Mais en le croisant plus tard, il nous dit qu’il vit un jour à la fois, se rapprochant de Ted.

Et en revenant plus tard, on réalise que M. Lopez est toujours vivant, et qu’il a appris la lecture à Ted.

Tout ça, ce n’est pas une quête à compléter. Il n’y a pas d’achievement ou de factors d’expérience à la clé.

Mais pour quelqu’un qui aime jouer les héros dans les jeux de rôle, c’est une histoire satisfaisante, et chaque fois que je croise M. Lopez ou Ted à Rivet Metropolis, j’ai l’impression d’avoir fait une différence.

Fallout four

Je me promène dans les terres désolées de Boston quand j’entends la voix d’un annonceur qui commente une course. Je m’approche : c’est une course de robots dans un stade hippique!

Mon creativeness s’emballe : peut-être vais-je pouvoir faire de l’argent en misant sur des programs, ou encore, peut-être que l’un des mafieux qui assiste à la course va m’offrir de l’argent si je sabote l’un des coureurs. Peut-être découvrirai-je même une quête où je devrai libérer les robots forcés de faire la course à longueur de journée?

Finalement, je ne peux même pas assister à la course. Dès que je m’approche, tous les spectateurs (des raiders et des triggermen) se mettent à me tirer dessus. Puis, l’annonceur programme ses robots pour qu’ils se mettent également à me tirer dessus. Je sors mon arme, et je tue tout ce beau monde.

Après 5 minutes, la piste de course est jonchée de cadavres, et c’est tout.

Fin de l’histoire.

Revenir au Wasteland

C’est ces différences qui font que je reviens avec plaisir à Fallout three, plus de 10 ans plus tard, alors que je n’ai aucun intérêt à revenir à Fallout four.

Derrière les séquences de tir, que je dois avouer mieux réalisées que dans son prédecesseur, Fallout four n’a pas grand selected à offrir. Peu de petites histoires à (re)découvrir, peu de nouvelles façon de compléter les quêtes. Fallout four n’était déjà pas le meilleur jeu de tir à l’époque, et il a bien été déclassé depuis.

Fallout three, malgré toutes ses rides (et elles sont nombreuses), offre encore un monde distinctive plus de 10 ans plus tard, avec ses personnages et ses décors toujours aussi captivants.

Imaginez remark je vais CAPOTER quand je vais me remettre à Fallout: New Vegas!

Un texte de Pier-Luc Ouellet de Jeux.ca

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