L’administration Plante dépensera four,5 M$ pour aider les bars et les eating places à attirer la clientèle perdue, dans le cadre de la relance post-pandémie. La majeure partie sera versée en subventions, mais une plateforme de promotion et de livraison sera aussi financée.
Le nouveau Fonds de relance des bars et des eating places du centre-ville sera financé grâce à une entente de 25 M$ avec le gouvernement provincial sur la relance économique de Montréal. Une somme de four M$, gérée par PME MTL, sera versée aux eating places members pour rembourser 90% des dépenses encourues pour attirer la clientèle.
La Ville espère ainsi venir en aide à un des secteurs les plus durement touchés par la pandémie.
«Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur de la restauration a été l’un des plus fortement touchés. Les livraisons et les repas à emporter ont permis à beaucoup de ces eating places et bars de survivre durant les derniers mois. Le soutien financier annoncé et ce nouveau partenariat avec le secteur de l’économie sociale au revenue du secteur de la restauration sont essentiels à la relance économique que nous voulons sturdy et inclusive», affirme Luc Rabouin, responsable du développement économique et business au sein du comité exécutif.
Dans un communiqué émis vendredi, la mairesse Valérie Plante a même réitéré son souhait que les bars et eating places puissent ouvrir leurs terrasses le 1er juin.
«L’expérience culinaire qu’offre notre métropole est inégalée et nous en sommes fiers. La restauration et l’artwork de la desk font partie de l’identité de Montréal. C’est pour nos restaurateurs, pour nos propriétaires de bars et pour la vitalité de notre centre-ville que nous travaillons si fort, avec nos partenaires, à mettre en place des mesures concrètes pour aider le milieu de la restauration à se relever», dit-elle.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a toutefois versé une douche froide peu après la sortie de Mme Plante jeudi.
«Mme Plante n’est pas la seule, il y a plusieurs politiciens qui sont en campagne électorale cette année, puis qui… C’est plus facile de donner des poignées de foremost dans des terrasses que de le donner dans une pièce fermée», a-t-il dit.
Nouvelle plateforme de livraison
La dernière tranche de 500 00zero$ servira à financer la mise en place d’un système de promotion, de commande et de livraison. La Ville souhaite «mobiliser les entreprises d’économie sociale» pour développer une plateforme «équitable et abordable».
La query des frais de livraison astronomiques imposés par certaines purposes, notamment Uber Eats et Door Sprint, a fait polémique pendant la pandémie. Forcés à se rabattre sur les livraisons et les commandes à emporter, de nombreux restaurateurs ont dû accepter des frais de livraison atteignant parfois 30% de la valeur de la commande.
En mars, le gouvernement provincial a adopté la Loi 87 pour limiter ces frais à 15%.
La Ville de Montréal souhaite aussi s’attaquer au problème en finançant le développement d’une nouvelle plateforme créée par une coopérative ou un organisme à however non-lucratif.
Le comité exécutif de la Ville devrait approuver ces deux mesures le 12 mai. Le conseil d’agglomération se penchera sur la proposition le 20 mai.
Comments