Après plus de huit mois de fermeture, les terrasses des eating places ont rouvert dans le quartier Villeray vendredi dernier. Si les propriétaires et employés des eating places sont excités par cette réouverture, la pandémie de la COVID-19 a laissé d’importantes séquelles sur leurs établissements, notamment sur la main-d’œuvre.
Le serveur au restaurant le Coin G sur la rue Saint-Dominique, Thanakshaan Malarraj, explique que le restaurant a perdu plusieurs employés lors de la seconde fermeture des eating places, dont la patronne.
«La gérante qu’on avait avant nous a quitté, automotive elle n’arrivait plus à gagner sa vie, vu que le restaurant était fermé. Toutefois, on a une nouvelle gérante depuis deux mois qui travaillait comme serveuse ici avant. Elle fait une très bonne job depuis qu’elle est en poste» M. Thanakshaan Malarraj, serveur au restaurant le Coin G.
Dans une entrevue avec Métro, le serveur a indiqué que le menu du restaurant s’est réinventé afin d’attirer un plus grand nombre de shoppers sur les terrasses lors de la réouverture. En effet, il y a plus de repas pour les personnes végans et pour ceux qui consomment des produits sans gluten. De plus, l’offre des cocktails a augmenté au Coin G, notamment la présence nouvelle de la Sangria bleue sur le menu.
Moins de locations disponibles
Bien que les terrasses des eating places puissent rouvrir depuis le 28 mai, la capacité d’accueil est plus limitée qu’en temps regular. C’est le cas pour la brasserie EtHO Brasserie, située sur la rue Saint-Denis, qui ne peut pas accueillir beaucoup de shoppers sur leur terrasse puisqu’elle est composée de huit tables, où seulement deux personnes peuvent s’asseoir à chacune d’entre elles.
«Ça va tout de même permettre de nous roder un peu, mais on espère vraiment que bientôt, on va pouvoir rouvrir à l’intérieur pour accueillir plus de shoppers», précise la co-propriétaire de la brasserie EtHO Brasserie, Mireille Bélanger.
Cette dernière avoue ne pas être certaine si la brasserie, comme tous les eating places de la province, peut rester ouverte s’il y a des averses à l’extérieur.
Contrairement à d’autres établissements, la brasserie compte également sur une boutique vendant les bières artisanales du restaurant en bouteilles. Cela a permis d’aider la brasserie financièrement selon le co-propriétaire et frère de Mme Bélanger, François Bélanger. Cela n’a pas empêché EtHO Brasserie de perdre près de la moitié de ses employés lors des derniers mois. Cette perte de main-d’œuvre ne devrait pas causer de problèmes à courtroom terme, selon les deux propriétaires.
Rencontrer les shoppers en vrai
Pour plusieurs propriétaires et employés de eating places pratiquant la livraison à domicile depuis octobre 2020, il est excitant de pouvoir retrouver les shoppers «en vrai».
C’est notamment le cas pour le propriétaire du restaurant Knuckles Cantine et Vins Matthew Shefler qui a ouvert son restaurant la journée du reconfinement. Ainsi, il n’avait jamais vu de vrais shoppers depuis l’ouverture de l’établissement.
«Bien qu’on ait ouvert pendant la pandémie et le confinement à l’automne, et que ça va bien financièrement, on préfère servir du monde en vrai, voir des sourires, connaître nos shoppers réguliers et leurs habitudes», mentionne-t-il.
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