WASHINGTON — Six collègues et proches amis de Natasha Stoynoff corroborent le récit de l’ex-journaliste canadienne sur sa présumée agression par le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump.
C’est ce que rapporte, dans un nouvel article, le journal «Individuals», pour lequel Mme Stoynoff travaillait au second où les faits qu’elle reproche à M. Trump seraient survenus.
Celle qui a aussi été à l’emploi du «Toronto Star» et du «Toronto Solar» soutient avoir été agressée par le magnat de l’immobilier alors qu’elle s’était rendue à son domicile de Mar-a-Lago, en Floride, pour mener une entrevue à l’event du premier anniversaire de son mariage avec Melania Knauss.
Natasha Stoynoff accuse Donald Trump de l’avoir plaquée contre un mur et embrassée de drive. Ces allégations ont également été publiées sur le website net de «Individuals», il y a environ une semaine.
Le candidat républicain a démenti avoir commis de tels gestes à caractère sexuel, autant à l’endroit de Mme Stoynoff qu’envers une dizaine d’autres femmes qui ont porté des accusations similaires.
«Elle ment! Regardez-la. Je ne pense pas», a-t-il dit lors d’un rassemblement de sa campagne électorale, la semaine dernière, s’en prenant à l’apparence physique de Mme Stoynoff.
Dans l’article publié mardi, cinq amis et ex-collègues de l’ancienne journaliste affirment que cette dernière s’est confiée à eux après l’agression alléguée.
Une sixième personne citée par «Individuals», Liza Herz, dit avoir été témoin d’une rencontre impromptue entre Melania Trump et Mme Stoynoff, alors que la femme de M. Trump nie que cette rencontre se soit produite.
Dans son récit, Mme Stoynoff raconte avoir croisé Melania Trump sur la Fitfh Avenue, à New York, plusieurs semaines après sa présumée agression par Donald Trump. L’ex-mannequin se serait adressé à elle de façon amicale, lui demandant pourquoi elle et son mari ne la voyaient plus depuis un second.
Melania Trump a soutenu en entrevue avec CNN, lundi, que cette dialog n’avait jamais eu lieu.
«Individuals» cite aussi un ancien professeur de journalisme, Paul McLaughlin, qui aurait suggéré à Mme Stoynoff de ne rien dire sur l’agression dont elle lui avait dit avoir été victime.
«Je lui ai dit de ne rien dire, parce que je pensais que Donald Trump allait tout nier et essayer de détruire (sa réputation et sa carrière)», raconte-t-il dans l’article.
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