Ottawa assouplit l’accès à un programme de financement d’infrastructures de sécurité pour les synagogues, mosquées et autres lieux de rassemblement de communautés qui risquent d’être la cible de vandalisme ou d’actes haineux.
Le programme pourra dorénavant financer des projets pour des groupes qui se croient à risque même s’ils n’ont pas été victimes d’un acte haineux.
Le Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque (PFPIS) continuera de financer jusqu’à 50 pour cent du coût complete d’un projet. Ce financement pourra encore atteindre 100 000$, mais dorénavant, Ottawa acceptera aussi les projets à l’intérieur des bâtiments.
En annonçant l’assouplissement des critères d’accès à ce programme, le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale a révélé qu’Ottawa ne réussissait pas à dépenser le million de dollars par année budgété pour l’initiative. Le ministre croit que l’assouplissement des critères d’admission au programme devrait corriger cela.
Ottawa acceptera les demandes de financement deux fois par année, à compter du 1er décembre prochain.
Après son annonce, en réponse aux questions répétées des journalistes, le ministre Goodale a assuré que son ministère travaillait sur l’assouplissement du PFPIS longtemps avant la campagne électorale de Donald Trump. Le ministre a refusé de faire un quelconque lien entre son geste et ce que plusieurs considèrent comme une montée de l’intolérance et du racisme chez les voisins américains.
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