La savonnerie M’Nonga d’amour a ouvert ses portes ce jeudi four novembre sur le Plateau Mont-Royal.
La boutique s’installe au 3475 boulevard St-Laurent, le premier pied-à-terre depuis la création de la marque M’Nonga d’amour il y a 9 ans.
Louise Bouchard la créatrice est sexologue de métier.
« Mais depuis toute petite, j’ai toujours été attirée par les choses qui sentent bon. Et l’univers du bain » explique la mère de famille, qui rêvait de lancer son entreprise.
Mme Bouchard devient donc artisane, et s’encourage de l’Afrique, où elle a voyagé et travaillé à trois reprises. Notamment durant 6 mois au Burkina Faso.
Sa marque M’Nonga d’amour signifie « amour d’amour » en mauré; un pléonasme de bonheur.
En autodidacte, l’artisane se forme et apprend à fabriquer des savons.
« Au début, je faisais les préparations dans ma delicacies. Ensuite je me suis installée dans un petit atelier pour donner des cours de fabrication. Les séances marchaient de plus en plus ».
Ce n’est que depuis deux ans que ses fabrications artisanales commencent à se vendre. Notamment sur les marchés de quartier ou les marchés de Noël.
Bien-être et rest
La boutique M’Nonga d’amour de 12 000 pieds carrés suggest 32 références de savons artisanaux. Du cèdre, à la lavande et la rose, en passant par l’avoine, le café et l’orange.
Un savon de 90 grammes coûte 5 dollars. « Ce sont des savons à utilization quotidien. Certaines familles en utilisent beaucoup. Je veux que le prix soit accessible pour tout le monde » explique Louise Bouchard.
Dans la savonnerie au type épuré, l’artisane et sa nouvelle employée Juliette fabriquent aussi des bombes pour le bain. On trouve aussi des lotions pour le corps et un masque purifiant pour le visage à l’argile de Ghassoul.
Le karité et le beurre de cacao proviennent de la Côte d’Ivoire.
A l’picture d’une boulangerie, le nouvel atelier de fabrication est totalement seen et accessible au public dans la boutique.
« J’ai été inspirée par les marchés africains où l’on voit les artisans fabriquer directement leurs réalisations. Et on peut surtout échanger avec eux » explique Louise Bouchard qui espère que sa boutique deviendra « la savonnerie du quartier ».
Comments