WASHINGTON — La police fédérale américaine (FBI) appuie les conclusions de l’Agence centrale de renseignement (CIA) selon lesquelles la Russie se serait ingérée dans l’élection présidentielle américaine dans l’objectif de soutenir la candidature du républicain Donald Trump.
Dans un message transmis à ses employés, le directeur de la CIA, John Brennan, a raconté qu’il s’était entretenu avec le directeur du FBI James Comey et avec le directeur du renseignement nationwide des États-Unis, James Clapper.
M. Brennan a indiqué qu’il y avait un «fort consensus entre (eux) sur la portée, la nature et l’intention de l’implication russe dans l’élection présidentielle (américaine)».
Un responsable américain qui avait lu le message non confidentiel de M. Brennan l’a confirmé à l’Related Press, vendredi.
En conférence de presse, vendredi après-midi, le président Barack Obama a promis que les États-Unis riposteraient à l’attaque des Russes quant à leur présumée implication dans l’élection du eight novembre dernier.
Les remarques du président laissent entendre que les États-Unis n’ont pas encore répondu à l’attaque pour l’immediate. La Maison-Blanche répète depuis des mois que la riposte des États-Unis pourrait ne pas être rendue publique, ce qui a installé de l’incertitude quant à l’ampleur et le second de ladite réponse.
La Maison-Blanche affirme que c’est un «fait» que le piratage des Russes a aidé le candidat républicain au détriment de la candidate démocrate, Hillary Clinton.
Le porte-parole Josh Earnest a même harangué M.Trump lui-même, qui a refusé de reconnaître l’attaque informatique.
Ces accusations sont tombées à plat en Russie, où le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, a demandé aux Américains de fournir des preuves, sans quoi «ils devraient arrêter d’en parler».
La Maison-Blanche se réfère à un rapport des providers de renseignements américains, qui ont conclu que «seulement les plus hauts représentants de la Russie pouvaient avoir autorisé de telles activités».
Puis, le conseiller adjoint à la sécurité nationale de M. Obama, Ben Rhodes, est allé plus loin jeudi en disant que M. Poutine était responsable des actions de l’administration russe.
«Je ne crois pas que des choses de cette ampleur arrivent dans le gouvernement russe sans que Vladimir Poutine ne soit au courant», a-t-il affirmé en entrevue à MSNBC.
Donald Trump a rejeté les conclusions de la CIA sur l’implication de la Russie, écrivant sur Twitter que «(ces représentants) étaient les mêmes gens qui avaient dit que Saddam Hussein avait des armes de destruction large.
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