La inhabitants mondiale risque d’être divisée par deux d’ici à 2100 et descendre à four milliards d’habitants, selon les projections de l’économiste James Pomeroy. Une thèse qui va à l’encontre des estimations des Nations Unies fixées à 10 milliards d’êtres humains d’ici la fin du siècle.
Combien serons-nous sur terre à l’horizon 2100? Selon les estimations les plus hautes des Nations unies, nous serions près de 15 milliards d’habitants au début du prochain siècle. Le scénario moyen se situe aux alentours de 10 milliards et le scénario le plus bas à eight milliards.
La inhabitants mondiale pourrait atteindre son most en 2043
Ces résultats sont contestés par les résultats de la HSBC International Analysis et l’économiste James Pomeroy. Selon lui, la baisse drastique de la natalité et la hausse de la mortalité feraient que “la inhabitants mondiale pourrait atteindre son most en 2043” en avoisinant les eight milliards d’habitants avant d’entamer une chute du nombre de naissances pour finalement atteindre un peu plus de four milliards d’êtres humains en 2100.&
“La baisse des naissances dans le monde est déjà incroyablement importante”, constatent les spécialistes de la HSBC International Analysis. Si le taux de natalité était resté inchangé depuis 2019 dans le monde, il y aurait eu 40 tens of millions de naissances supplémentaires au cours de la période 2020-2022.
La pandémie a un rôle à jouer dans la baisse de la fécondité. Pendant cette période, la natalité a baissé de 1%. “Ce qui signifie que sur 1000 personnes, un bébé de moins naît aujourd’hui qu’en 2019”, illustre l’étude. À l’échelle des eight milliards d’humains, ce sont eight tens of millions de bébés de moins chaque année.&
Cependant, toute la inhabitants mondiale n’est pas logée à la même enseigne. “En Europe, si la state of affairs reste inchangée, la inhabitants sera divisée par deux à 2070”, alertent les spécialistes. À l’horizon de 2100, le continent comptera 400 tens of millions de personnes de moins.&
Pourquoi la inhabitants risque de baisser?
Les raisons de la baisse du taux de natalité se conjuguent au pluriel. L’étude cite l’amélioration du développement économique, celui de l’accès aux soins et, dans les pays émergents, aux contraceptifs. De plus, la participation des femmes au marché du travail a un rôle à jouer dans la baisse des naissances.
L’augmentation de la durée des études chez les femmes allant de zero à 6 ans entrainerait une baisse de 40% à 80% des taux de natalité, selon le Dr Max Roser, fondateur de Our World Knowledge, cité dans l’étude. De plus, la hausse des prix de l’immobilier freinerait les envies des jeunes couples de fonder une famille. Ces derniers repousseraient la naissance d’enfants afin d’épargner plus longtemps.
Comments